Ci-dessus : Le Piper Cub sur la mer de glace face aux aiguilles des Drus, de la Verte et des Ecclésiastiques.
Cette simulation je n’oserai l’accomplir en réalité car il a fallu pousser à bout la machine.
Ici je suis en vol lent permanent à 1,2 ou quelques nœuds du décrochage soit de l’incontrôlabilité de l’appareil.
Pourquoi ?
Et bien à cette altitude et du fait de l’oxygène plus faible, le rendement du moteur du Piper est très faible.
Il est donc impossible de jouer sur les gaz pour quitter le décrochage.
Ce phénomène est bien rendu dans la simulation mais rien ne démontre qu’un vol réel soit possible dans de telles conditions limites tellement l’écart entre le rêve est la réalité est étroit.
Quoi qu’il en soit la simulation a réussi.
Le plus difficile a été la montée par le versant Italien car pour ne pas atteindre l’angle fatal d’incidence qui mène au décrochage il m’a fallu lancer l’appareil de loin c’est à dire à la limite de la plaine du Pô puis monter très lentement (rien à voir avec le téléphérique de Courmayeur) en me servant des sinuosités du val d’ Aoste.
Puis je suis passé à l’extrême limite au ras du refuge Torino, le moteur presque étouffé, puis la descente commença dans un cadre grandiose (Capture d’écran) en espérant que l’orage régnant sur la verte ne s‘étende pas sur la mer de glace, rendant impossible le fait de se diriger.
Attention : ne pas utiliser dans un vol réel.Toute responsabilité de l’auteur du blog est dégagée par avance.
Cette simulation a pour mérite de prendre conscience des rapports de force entre puissance du moteur et incidence de l’aile qui sont les deux éléments essentiels sur lesquels le pilote a prise.