mercredi 29 décembre 2010

UNE DE MES PLUS BELLES SIMULATIONS


Ci-dessus : Le Piper Cub sur la mer de glace face aux aiguilles des Drus, de la Verte et des Ecclésiastiques.

Cette simulation je n’oserai l’accomplir en réalité car il a fallu pousser à bout la machine.

Ici je suis en vol lent permanent à 1,2 ou quelques nœuds du décrochage soit de l’incontrôlabilité de l’appareil.

Pourquoi ?
Et bien à cette altitude et du fait de l’oxygène plus faible, le rendement du moteur du Piper est très faible.


Il est donc impossible de jouer sur les gaz pour quitter le décrochage.

Ce phénomène est bien rendu dans la simulation mais rien ne démontre qu’un vol réel soit possible dans de telles conditions limites tellement l’écart entre le rêve est la réalité est étroit.

Quoi qu’il en soit la simulation a réussi.

Le plus difficile a été la montée par le versant Italien car pour ne pas atteindre l’angle fatal d’incidence qui mène au décrochage il m’a fallu lancer l’appareil de loin c’est à dire à la limite de la plaine du Pô puis monter très lentement (rien à voir avec le téléphérique de Courmayeur) en me servant des sinuosités du val d’ Aoste.

Puis je suis passé à l’extrême limite au ras du refuge Torino, le moteur presque étouffé, puis la descente commença dans un cadre grandiose (Capture d’écran) en espérant que l’orage régnant sur la verte ne s‘étende pas sur la mer de glace, rendant impossible le fait de se diriger.


Attention : ne pas utiliser dans un vol réel.Toute responsabilité de l’auteur du blog est dégagée par avance.


Cette simulation a pour mérite de prendre conscience des rapports de force entre puissance du moteur et incidence de l’aile qui sont les deux éléments essentiels sur lesquels le pilote a prise.




lundi 27 décembre 2010

POUR EN FINIR AVEC UN MYTHE

L'avion est le moins dangereux des moyens de transport .
On court beaucoup plus de risques à traverser la rue qu' à prendre un avion.
(Source : European Transport Safety Council).

jeudi 23 décembre 2010

JOYEUX NOEL

CIRCULATION D' AERODROME


L’ une des étapes les plus importantes pour le réalisme d’un vol est la circulation sur ce qu’ on appelle le « circuit d’aérodrome ».


Il faut pouvoir y gérer beaucoup d’éléments dont des croisements comme ici.

On notera les panneaux directionnels qui donnent les numéros des pistes.

Ici au premier plan, un Cessna laisse le passage à un Piper Cherokee PA 28 qui décolle sur la piste 30.

Les numéros de piste sont orientés par rapport au nord magnétique.

Cela signifie que le Piper fait un angle de 30 * 10 degrés par rapport au nord soit 300 degrés.

Vous multipliez le numéro de la piste par 10 et obtenez donc la direction de la piste.
Toutes les pistes sont numérotées de cette façon et ce sur tous les aérodromes du monde.

Pour voir si vous avez compris je vous propose un test.

Quelle est l’orientation du Cessna par rapport au nord magnétique ?
Justifiez votre réponse.
Dessinez sur une carte les axes des 2 pistes et essayez de deviner de quel aérodrome il s’agit (il s’agit ici d’un aérodrome de la région Parisienne).

mardi 21 décembre 2010

Réponse à une question : » Est il autorisé de voler dans les nuages ? »


Non pour un pilote ayant une licence de vol dit à vue c'est-à-dire VFR (Visual Flight Rule).


Les règles sont simplifiées et expliquées ci-dessus.( Source : Wikipedia. )

Assurez vous à chaque fois de leur validité pour une simulation la plus réaliste possible.

Bien entendu un pilote qui a une qualification de vol aux instruments de radionavigation peut le faire sinon les avions de grandes lignes auraient beaucoup de mal à accomplir leurs longs voyages.

Dans Flight Simulator, qui est un jeu, on peut enfreindre ces règles mais on a intérêt à « durcir » le cadre de la simulation en se les imposant.


Seules les conditions réelles de vol dans le cadre d’une école de pilotage ou et de la réglementation en cours sont validables.


Dans Flight Simulator, il est en outre possible de créer ses propres conditions météo (nuages, vents, précipitations) voire de se connecter sur les conditions météo réelles de l’instant via Internet.



Rappel de responsabilité civile : Les indications données dans ce blog ne concernent que le cadre du jeu de simulation et ne sauraient engager la responsabilité de leur auteur.



lundi 13 décembre 2010

LA PORTANCE S' APPLIQUE AUSSI BIEN A L' AIR QU' A L' EAU





L’art du pilotage d’un avion consiste à intercepter une nappe d’air se situant à une hauteur fixée et à glisser sur cette nappe comme le navigateur le fait sur la mer.

Chaque couche imaginaire de fluide est un « palier » sur un plan imaginaire et représenté par une altitude.

En d’autres termes l’espace aéronautique est un océan à plusieurs étages invisibles.

La difficulté consiste pour le pilote à « créer » littéralement cette nappe d’air à partir d’ aucun élément visible sauf l’horizon.
Il existe certes un « horizon artificiel » mais c’est le vrai horizon qui sert d’apprentissage pour le pilote comme la mer pour le marin.

Le leimotiv de la maîtrise en est «assiette, puissance, stabilisation, compensation », dans cet ordre.

D’où la nécessité de se créer un repère capot (ou pare brise) face à l’ horizon ce qui implique de ne consulter un instrument qu’ à titre de vérification de l’information et à garder le repère capot comme centre du circuit visuel que va accomplir le pilote.
J’ai mis beaucoup de temps à ce que ce concept devienne évident chez moi, comme c’est souvent le cas pour les pilotes débutants.
Il faut de nombreuses heures de vol pour que peu à peu ce critère devienne non seulement évident mais surtout naturel c'est-à-dire réflexe.

vendredi 10 décembre 2010

LES VENTS DOMINANTS EN FRANCE

Très important pour expliquer la structure des aéroports car l'orientation des pistes est liée aux vents dominants.

Important aussi pour programmer des bases de données de stratégie météo permettant une simulation réaliste.

LE CONTROLE AERIEN A L' AEROPORT CHARLES DE GAULLE

mercredi 8 décembre 2010

UN MODELE : FRANCK CAMMAS

                            Pour une image plus grande, double cliquez dessus.

D’ accord Franck Cammas n’est pas un pilote d’avion mais c’est un navigateur.

Or, comme dans l’aéronautique,dns la voile les règles essentielles sont celles de la portance.

Je reparlerai de cette formule magique de la portance qui nous fait comprendre beaucoup de choses.

En attendant ce qui compte ce sont les qualités de cet homme et donc par mimétisme de ce que doit être un bon aviateur.


Les qualités :

Bonne théorie (dans le cas de Cammas : des études mathématiques, mais je ne suis pas certain que cela soit indispensable pour tous les aviateurs).

De l’expérience : beaucoup d’ heures.

Et aussi des moyens :

. Pour Cammas, un bon sponsor : Groupama.

.Pour l’apprenti aviateur : une bonne école de pilotage et un bon financement.

Mais avant tout une passion …

jeudi 2 décembre 2010

jeudi 25 novembre 2010

PREALPES CALCAIRES ET LAC D' ANNECY

VALLEE ALPINE

LA CONCENTRATION DU PILOTE EN VOL A VUE


L' oeil sur le repère capot de l' horizon réel et non sur les instruments.(Et encore moins sur le paysage sauf pour fixer un point de repère nécessaire au changement éventuel de cap).

Le circuit visuel vers l'instrument de référence (celui qui donne l'information nécessaire) ne dépasse pas une seconde aller et retour.

Avant les virages : vérifier tout autour le risque d' abordage.(rapidement)

Pendant les virages : fixer le repère capot devant et uniquement devant , jamais à l'extérieur et encore moins à l'intérieur.

Une main sur la manette des gaz.

Une main et seulement une sur le volant ou manche.

Un leitmotiv  dans cet ordre : assiette, puissance, stabilisation, compensation.

Attention : règles uniquement valables pour la simulation : pour un vol réel, se référer aux instructions des responsables.

vendredi 19 novembre 2010

MA ROUTE DU RHUM : STRATEGIE METEO

M’ inspirant de l’ exploit de Franck Cammas sur le navire Groupama 3, je prépare ma route du rhum.


Alors évidemment un avion ne réagit pas de la même façon qu’un bateau mais les lois fondamentales de la dynamique des fluides sont celles de la portance.

Dans ma stratégie j’ai voulu le plus possible intégrer les vents réels suivis par Groupama 3.

La victoire de Groupama 3 est due en grande partie au choix stratégique de suivre la route au Sud des Açores.

Dans ma simulation je vais donc suivre cette route et par comparaison faire suivre une deuxième route au Nord afin de comparer quantitativement les dérives et performances de deux avions similaires.



J’ai choisi volontairement un modèle d’avion léger. ’ est ce genre de modèle qui réagit le plus au vent.



Les premiers essais me font rejeter le planeur sur une longue distance car il finira par descendre et se noyer (voir post précédent) à moins de le retracter ce qui fausse les performances.

Pas question non plus de prendre des avions à forte puissance de moteur : ils annulent fortement l’effet du vent en latéral.



Les essais sur ULM sont excellents quant à la réactivité au vent mais la structure de l’appareil explose très rapidement (j’en ai déjà cassé trois) : il faudra donc imaginer en soufflerie un modèle de structure résistant aux fortes pressions du vent.

Dans Microsoft Flight Simulator il suffit de décocher une case Ce n’est pas réaliste avec les ULM actuels mais étudiable en expérimentation.

Reste le problème de l’essence : nous en reparlerons



Attention : il ne s’agit que de simulation informatique et surtout d’un jeu : en aucun la responsabilité de ce blog ne pourrait être engagée et , dans la réalité seuls les réglements officiels, manuels des constructeurs, cartes et autres documents utilisés sous la responsabilité des pilotes.

Le seul conseil que je puisse vous donner est de ne pas faire ceci en vrai.

Mais grâce à Flight Simulator nous allons pouvoir le rêver

jeudi 18 novembre 2010

L ' ANALYSE DE VOL : LA RESULTANTE ENTRE POIDS ET PORTANCE


Les analyses de vol fournies dans Flight Simulator constituent un outil très précieux des règles de
l’aérodynamique et permettent donc d’améliorer beaucoup de performances des futurs vols.

Ici, vous avez une courbe qui représente le vol d’un planeur étant lâché à plus de 5000 pieds et réussissant à parcourir 30 Milles sans s’écraser.

Evidemment, dans un planeur il n’y a pas de moteur et dans ce cas précis je n’ai pas touché une seule fois au manche à balai : j’ai laissé l’avion suivre sa trajectoire naturelle.

Notons toutefois que dans cet exercice il n’y a pas de vent .

Si, à la place du planeur, nous avions une boule de métal d’un poids équivalent, celle-ci s’écraserait très vite en suivant la flèche rouge représentative du principe de pesanteur et de la force exercée sur un solide.

Cela, selon les lois de Newton.

Or, grâce à la force appelée « portance » , l’avion reste en l’air pendant un long périple.

Cette force est due au profil de l’aile et s’exerce en fonction de la différence de pression entre les deux côtés de l’aile que l’on appelle « intrados » et « extrados «.

Le trajet du planeur suit ici ce qu’on appelle en physique la « résultante » entre la force d’attraction terrestre qui est poids et la force de la portance.

Nous en reparlerons.

vendredi 5 novembre 2010

LE TRACE D ' UNE ROUTE


Quoi de commun entre le tracé d'un itinéraire d'un avion sur l' Atlantique et la Route du Rhum ? Vous allez le vivre dans ma rubrique intitulée "Route du rhum".




mardi 2 novembre 2010

LE PLAISIR D’APPRENDRE LES MATHEMATIQUES ET LA PHYSIQUE EN VOLANT

Pythagore (détail de la fresque "l' Ecole d' Athènes" située au Vatican.)

La plupart des gens n’aiment pas les mathématiques.
Peut on être pilote sans être bon matheux ?
Ce n’est pas à moi de répondre.
La seule chose que je peux affirmer c’est que Flight Simulator, parce que c’est un jeu, peut apprendre à aimer les mathématiques.
En tout état de cause, sa programmation ne peut être que l œuvre de mathématiciens.

En d’autres termes les joueurs font des mathématiques sans le savoir comme Mr Jourdain de la prose sans le savoir.

J’ai décidé de ne pas me censurer sur l’aspect mathématique du jeu en invitant les non matheux à découvrir le charme de l’apprentissage en jouant.





vendredi 29 octobre 2010

VOL A VUE AVEC LE PIPER CUB

Ce qui compte dans le vol à vue ce n'est pas le nombre d'instruments mais le circuit visuel, sachant que le point central en est le repère du capot par rapport à l' horizon réel.
Ici,dans le Piper Cub, il n'y a même pas d'horizon artificiel.

jeudi 14 octobre 2010

lundi 11 octobre 2010

jeudi 30 septembre 2010

VOLS DANS LES ALPES AVEC L' ADD ON MONT BLANC DE MICRO APPLICATION


Il est possible d’améliorer le réalisme grâce à des extensions d’application appelées « Add On « .


Ici, nous sommes au départ de Grenoble pour un vol dans le sillon du Grésivaudan dans les Alpes.

Ce genre de vol est toujours spectaculaire car ce profond sillon creusé par les glaciers permet des prises de vues spectaculaires.

L’extension éditée par Micro Application avec l’aide de « France VFR » et de l’IGN est intéressante pour ce thème mais il existe de très nombreux thèmes soit géographiques, soit aéronautiques qui enrichissent la simulation.

Quant au réalisme du vol lui même c’est un bon exercice d’entraînement pour les demi tours entre deux montagnes.

Attention de bien tourner sans dévier si on ne veut pas finir l’avion encastré dans la montagne !

mardi 28 septembre 2010

CE QUE DONNE DU HARDWARE PLUS PUISSANT

Double cliquer sur l'image pour agrandir.

Voici ce que donne du matériel informatique plus puissant.

Ici, vous avez la simulation d’un vol de Boeing sur le quartier d’affaires de la Défense à Paris devant l’ex tour Gan.

Dans cet exemple, si le réalisme 3D des paysages est réglé au maximum, par contre le réalisme des règles du vol ne l’est pas du tout.

Il y a des chances que cet avion s’écrase.Déjà la réglementation n’est pas respectée.

En tous cas les passagers risquent d’être secoués.

On peut énormément s’amuser dans la cour de récréation de Flight Simulator mais il faut savoir qu’aucune heure de simulation n’entre dans le décomptage réel des heures de vol nécessaires pour devenir pilote.
La simulation est un plaisir en soit.

Cela dépend ce que l’on veut en faire.

Mais de nombreux pilotes aiment ces logiciels qui sont très intéressants ne serait ce que pour faire rêver ou pour comparer avec le pilotage réel qui bien entendu prime.

Les choses sérieuses commencent quand il faut se battre réellement avec l’avion.

La moindre seconde d’inattention peut être fatale.
Même en pilotage dit automatique il faut toujours être attentif pour les corrections.
C’est la raison pour laquelle je prépare des petits modules d’entraînement en Visual Basic visant entre autres à tester les circuits visuels.