mercredi 29 avril 2009

EN HELICOPTERE SUR LE COLISEE DE ROME

En attendant la suite des commentaires sur le vol complet de Luxeuil en Cessna (un vol réussi de A à Z c'est-à-dire surtout avec l’atterrissage), je vous envoie une capture d’ écran qui montre les possibilités offertes dans la simulation aérienne.
.Ici je suis dans un hélicoptère survolant en rase mottes Rome et plus particulièrement le Colisée avec comme mission d’ atterrir au centre de ce monument.

Je vous le dis tout de suite : heureusement qu’ il s’agit d’une simulation car dans moins de trente secondes l’ appareil va s’écraser.

Allons rassurons nous : dans la simulation on peut apprendre en s’écrasant sans que cela coûte en vies humaines ni en matériel j’ai déjà cassé une centaine d’ hélicoptères, 50 boeings ,…etc …

Evidemment on ne pourra considérer que je serai opérationnel lorsque je n’ aurai plus un seul crash sur une longue période d’observation

Après je peux me poser des défis de plus en plus durs.

A la prochaine séance sur la piste de Luxeuil.

jeudi 9 avril 2009

VOL COMPLET EN CESSNA SUR LA BASE AERIENNE DE LUXEUIL ( DUREE : A PEU PRES UNE DEMI HEURE ) post 3




Voici donc sur la première photo du dessus représentant le tableau de bord les derniers éléments que je vous présente :

- Le manche à balai entouré en rouge : je vérifie qu’il est en position neutre sinon il va provoquer des forces que je vous expliquerai dans le prochain post : ces forces sont imagées sur les deux captures d’écran représentant l’avion de l’extérieur.
- Le frein de parking entouré en vert : je m’assure qu’il est bien desserré !
- La manette des gaz entourée en jaune : c’est en poussant dessus que je vai provoquer l’accélération de l’ hélice qui va pousser l’appareil en avant.




mardi 7 avril 2009

VOL COMPLET EN CESSNA SUR LA BASE AERIENNE DE LUXEUIL ( DUREE : A PEU PRES UNE DEMI HEURE ) - IMAGE 2

Bien !!

Je suis avec vous devant le tableau de bord.

Qu'est ce que je regarde avant de décoller?

1 /:La flèche rouge montre l'indicateur d'assiette ou horizon artificiel.

Cela me permet de voir si le nez de mon appareil est dans l'alignement de l'horizon et aussi de voir si les ailes de mon avion sont dans le bon axe, ici horizontal puisque nous sommes avant le décollage.

Prenez une assiette de soupe (ou de cancoyotte puisque nous sommes en Haute Saône) remplie : si vous l'inclinez trop dans un sens ou dans un autre la soupe déborde : or dans un avion d'apprentissage la soupe ne doit jamais déborder.

L'indicateur d'assiette sert à cela car en terme d'aéronautique quand un avion quitte trop son assiette cela a des conséquence : souvent le crash.

Vous me direz que je suis débile puisque je suis au sol : donc obligatoirement
le nez de mon avion est dans l’axe du sol.Mais j’aime bien vérifier si l’appareil fonctionne : c’est un réflexe, et puis ….cela me permet de vous expliquer.

En outre il existe des avions dits "à roulettes" dont le nez n'est pas parallèle au sol.
Par exemple un DC 3 à l’arrêt a un axe de 13 degrés de cambrure par rapport au sol.

En tout état de cause je ne décolle jamais avec un indicateur d'assiette défaillant car c'est pour moi la pièce principale de la stabilité de mon vol.
Imaginez que je traverse un nuage assez important sans cet instrument?

2/ Le rond rouge entoure l’indicateur de cap qui est la boussole de l’avion.
C’est aussi un appareil indispensable pour suivre sa route.
Dans un vol sérieux il est indispensable d’avoir étudié la carte au préalable.

3/ Le rond bleu indique l’altimètre dont le rôle est de donner l’altitude de l’appareil par rapport au niveau de la mer à des conditions de pression atmosphériques précises.
Dans ce vol très court et par beau temps on ne s’occupera pas de le régler en fonction des conditions de pression
Cette altitude est donnée en pieds.(1000 pieds = 305 mètres) ce qui signifie qu’il faut diviser à peu près par 3 le chiffre indiqué sur l’écran pour avoir notre altitude en mètres.
Je dois toujours savoir l’altitude de l’aérodrome d’ arrivée qui ici sera le même que celui de départ puisque notre mission consiste à faire un boucle et à atterrir

C’est évidemment fondamental pour l’atterrissage car un atterrissage en dessous de l’altitude réelle signifie un crash et un atterissage au dessus de de l’altitude réelle n’est pas un atterrisage et comme Luxeuil n’est pas au bord de la mer ….

La petite aiguille indique les milliers de pieds.
La grande aiguille indique les centaines de pieds.

Test :
A combien de mètres sommes nous ? (réponse dans le prochain post : ne trichez pas en regardant l’altitude de Luxeuil dans le dictionnaire ou sur une carte).

4/La flèche orange indique le tachymètre c’est à dire le nombre de tours minutes du moteur.(je pense à l’hélice mais je ne suis pas très calé en mécanique).
Pour décoller il faut être dans la zone verte.

5/ Le rond jaune indique ce qui va me permettre de mettre plein gaz c'est-à-dire l’équivalent de l’accélérateur dans une voiture.
Comme vous le voyez on accélère ici avec la main pas avec le pied.
C’est l’équivalent de la touche F4 dans FSM piloté par le clavier de l’ordinateur.

6/ Enfin la flèche verte indique la montre.
Vous n’espérez quand même pas qu’on va vous mettre une horloge franc Comtoise !
Il convient de vérifier si on est bien à la bonne heure (locale ou GMT).
Ici je ne vais pas changer de fuseau horaire mais pour les vols longs cela a son importance.

7/Les instruments marqués par une lettre ne sont pas nécessaires pour l’instant mais ils doivent tous être à zéro.
Je ne vous explique pas à quoi ils servent pour l’instant pour ne pas trop vous noyer dans les détails.

8/ Surtout avant de mettre les pleins gaz je vérifie si mon manche à balai est bien en position neutre c'est-à-dire ni à gauche ni à droite, ni en avant ni en arrière parce que le manche à balai c’est un peu la main du serveur qui tient l’assiette de soupe
dans un restaurant: alors ne renversons surtout pas la soupe !!
C’est fondamental !!
Et surtout beaucoup de douceur : le manche à balai n’est pas un instrument de foire

Cela sera l’objet de ma prochaine capture d’écran.




lundi 6 avril 2009

VOL COMPLET EN CESSNA SUR LA BASE AERIENNE DE LUXEUIL ( DUREE : A PEU PRES UNE DEMI HEURE )


Après notre premier décollage raté à cause du gel (mais je vous l'avoue je l'avais un peu fait volontairement pour vous montrer que le décollage ce n'est pas si évident dans certaines circonstances ) je vous emmène sur une piste un peu moins dure.

Je vous conseille d'essayer beaucoup de pistes même et surtout si vous ne les connaissez pas.Vous y apprendrez toujours.

Ici j'ai choisi la base Aérienne de Luxeuil en France : la piste d'ou nous décollons est longue, le temps est beau et il n'y a pas de vent.

Nous ne devrions donc pas avoir de probleme.

Ce vol a en fait été réalisé et réussi dans sa totalité à la fin du mois de Mars avant le passage à l'heure d'été.

C'est mon vol de référence parce qu'il contient beaucoup de données .

Je vous permets de le le revisionner grâce à des captures d' écrans faites à partir de la vidéo que j'ai effectuée lors du vol.

Le mode vidéo est excellent pour reconstituer un vol.

Je vous expliquerai dans un chapitre séparé comment trouver les indications

En attendant asseyez vous à côté de moi pour contempler le tableau de bord.

C'est compliqué?

Vous verrez au début que quelques instruments sont essentiels pour comprendre beaucoup de choses sur l' aéronautique.

Le logiciel MSF nous a préparé un peu le travail : l'avion est déjà sur la piste et son nez pointe vers sa ligne de décollage.

Dans un autre post je vous initierai aux opérations de roulage qui consistent à mettre en place l'avion sur la piste de décollage mais ici il est trop tôt.

Nous avons tellement hâte de décoller !

L' hélice tourne et nous entendons le bruit du moteur.

Nous devons d'abord desserrer les freins de parking et si nous pilotons au clavier il suffit d'appuyer sur La touche point virgule(;).

Mais avant de décoller je regarde toujours différents instruments pour garder en mémoire mes points de repères de départ.

Ce sont ces instruments que je vais vous présenter dans le prochain post

jeudi 2 avril 2009

MONGOLIE LE 01/04/2009

Bonjour,

Voici donc la première image sur la simulation de vol avec Microsoft Flight
Simulator que je nommerai de façon abrégée MFS dans ce blog.

Nous sommes le premier Avril 2009.

J' ai choisi un aérodrome au hasard dans les plus de 20 000 disponibles.

Le vol doit se dérouler en Mongolie.

Mission : tout simplement décoller.

Ici à Paris, lieu de la simulation, les arbres commencent à verdir ; là bas, comme vous le voyez, le sol est gelé.

J'ai choisi comme avion le Curtiss JN 4 D Jenny, un avion à hélices légendaire puisqu' il a réalisé en 1918 la première liaison postale aérienne entre Washington et Philadelphie.

Pour l'instant je ne vous noie pas dans les détails techniques:

Je desserre le frein de parking puis je mets plein gaz.

Que se passe t' il ?

Les roues patinent sur la neige glacée : l'avion
ne décollera pas.

La simulation aérienne dans MFS est ainsi faite : nous faire comprendre les contraintes de la réalité tout en nous amusant.

C'est un peu de cet univers si passionnant que vous découvrirez dans ce blog.